Une capacité d'adaptation

 

La femelle pond ses œufs sur la partie sèche qui jouxte une surface d’eau et ceci dans toutes sortes de réceptacles : vases, fûts d’eau de pluie, pneus usagés, pièges à sable des bouches d’égouts, creux d’arbres en eau, etc.

 

La mise en eau de ces gîtes par la pluie permet le développement des larves et, après quelques jours, l’émergence des adultes.

 

À l’approche de l’hiver (quand les jours raccourcissent), les femelles pondent des œufs qui entrent en diapause (ou hivernation) : leur éclosion n’interviendra qu’au printemps suivant, les œufs étant résistants au froid et à l’assèchement. Ces adaptations biologiques confèrent à cette espèce tropicale une faculté d’adaptation à notre climat tempéré.